Vinyl culture

Art de vivre

Note à nos lecteurs : cet article écrit et publié en 2006 anticipait – et espérait – le retour du vinyle à une époque ou le mp3 était perçu comme une menace pirate et où le streaming légal n’existait pas. Une époque où les grosses galettes coutaient moins cher en magasin que les CD, et où le format était encore facile à produire. Nous étions alors loin de nous douter que le retour en vogue de notre format préféré allait nous le rendre inaccessible et empêcher les petits labels de produire des jeunes groupes. 

La mort prochaine du CD arrive pour beaucoup comme un juste retour des choses. L’arrivée de ce format révolutionnaire au niveau de la longévité, du format et de l’ergonomie, mais pathétique au niveau du son (le plus important donc), demeure pour beaucoup d’entre nous un des grands drames du 20ème siècle, le symbole de la décadence d’une culture où production de masse et économie du moindre effort ont dénaturé tout ce qui avait de la saveur. Ecouter un CD c’est comme faire cuire une pizza surgelée ou réchauffer un plat cuisiné. C’est pratique, confortable et pas prise de tête.

Quand on sort un 33 tours de son emballage cartonné, qu’on nettoie religieusement la face en vinyle de la galette d’un chiffon doux, qu’on pose délicatement la tête de lecture sur le premier sillon et qu’on s’assoit en analysant le moindre détail de la pochette grand format, on exécute un rituel proche de l’expérience mystique. Un disque vinyle c’est des sensations tactiles inégalables, des odeurs enivrantes, un son chaud et vivant. On a l’impression que les musiciens sont dans la pièce, leur musique résonne avec une sensation de proximité presque magique. Pourquoi se priver de cela?

LA SUPERCHERIE DU CD

 

The Beatles - Magical Mystery Tour
Le disque compact se présente habituellement dans un boîtier plastique des plus haïssables, qu’un génie de la communication a pris le soin de nommer “cristal”. C’est laid, ça se fend à la moindre occasion (quand ça ne casse pas) et demeure d’une froideur glaciale. Les premières rééditions se contentaient d’un feuillet simple, de notes de pochettes minimales et d’un travail sur le son proche du sabotage. L’important alors pour les maisons de disques était de pouvoir rendre disponible sur ce nouveau support leurs artistes les plus populaires, les locomotives, pour rentabiliser au plus vite, à grand coups de slogans efficaces.

Une fois la révolution des esprits amorcée, tout retour en arrière était définitivement exclu et la machine à rééditer à tout va s’est mise en marche. Très rapidement, le grand public s’est accommodé des aspects pratiques du cd (moins contraignant à écouter et à ranger dans les étagères) et a avalé sans objecter les déclarations faisant état de la supériorité du son numérique, laissant au placard ses encombrants 33 tours jugés dépassés. Fascinés par ce nouveau gadget, certains ont vendu sans réfléchir et pour une somme dérisoire le prix inestimable de plusieurs années de collection et de chinage, afin de racheter ces mêmes albums sous ce nouveau format soi-disant haute-fidélité. Quelle erreur…

The Libertines - Up The Bracket
Peu de temps après néanmoins, un pourcentage non négligeable de mélomanes de tous horizons (classique, jazz, rock) se sont aperçus que quelque chose clochait. Il est avéré que la majorité des gens se soucient peu de critères concernant la bande passante ou la texture d’un son, domaine réservé aux obsessionnels, à ceux qui jugent un disque de rock à l’aune de sa production ou la qualité d’un concert philharmonique à la fidélité de sa restitution.

Outre le côté clinique du son numérique, la bande passante d’un cd est moins large que celle d’un disque vinyle. En gros, les basses sont moins basses et les aigus moins aigus. Pourquoi les DJs n’utilisent-ils que des vinyles à votre avis? On peut imaginer la désagréable surprise d’un amateur de classique écoutant une symphonie riche en contre-mélodies et constatant la disparition d’un instrument situé à l’arrière-plan sur son vinyle, mais absent sur son cd.

Pour étouffer l’affaire, les maisons de disques ont trouvé la parade : la remasterisation. Plutôt que de remettre en cause un format déjà bien lancé (pour finalement un faible pourcentage de râleurs), on a joué la carte de l’épate. Livrets épais avec photos inédites et interviews, chansons bonus à gogo (versions démo, faces B de singles), pochettes cartonnées en édition limitée dans le meilleur des cas, et surtout nouveau travail sur les bandes studio originelles (les fameux masters). Des artistes comme Pink Floyd, Bowie, Les Zeppelin, les Doors ont tous bénéficié de ce traitement, pour le grand plaisir des fans. Enfin les disques mythiques de notre collection sonnaient bien en cd (rattrapant, sans le combler néanmoins, l’écart avec le son vinyle), et quelques pépites difficiles à dénicher devenaient accessibles (on pense par exemple à toutes les indispensables faces B des Kinks). Quand l’emballage était réussi (comme la magnifique réédition “prestige” de The Velvet Underground & Nico), on obtenait même un magnifique objet de collection.

Seule ombre au tableau : il a fallu des années pour The Dirtbombs - Brand New Game, un de ces innombrables 7
que des artistes de qualité soient réédités. On remasterise d’abord les plus populaires, et ensuite les autres. Il a fallu fin attendre fin 2005 pour qu’on retrouve le son sauvage des Stooges réédité correctement en cd et 2004 pour entendre Bob Dylan récupérer son “wild mercury sound”. Les albums sixties des Stones n’ont retrouvé leur lustre qu’en 2003, après plus de 15 ans d’existence du format compact et une première édition numérique au son étouffé et stérile. On ne parle même pas des albums des Beatles dont on annonce la remasterisation est imminente tous les six mois. Celle-ci ne devrait plus tarder (on y croit!) mais sous un nouveau format, le dvd audio ou le sacd (super audio cd).

LA MORT (BIENVENUE) DU CD

Le phénomène du téléchargement a contraint l’industrie du disque à trouver de nouvelles armes et à abandonner le cd. Celui-ci étant aisément copiable (malgré toutes les tentatives de blocage des données “Copy Control” qui enlaidissent plus les pochettes qu’elles n’empêchent le piratage), il est devenu le pire ennemi de ses concepteurs. La poule aux oeufs d’or, qui a permis aux majors de s’enrichir en faisant racheter aux gens les disques qu’ils possédaient déjà, n’a pas été tuée, elle s’est retournée contre son géniteur.

Ici trouve son explication la soudaine vague de remasterisations apparue au début des années 2000. Ce n’est pas le faible lobby de passionnés de musique qui a poussé les maisons de disques de tout rééditer de façon classieuse, c’est la diffusion gratuite et incontrôlée de la musique par internet. En vendant un disque avec un bel emballage, elles ont pensé régler le problème mais n’ont fait que retarder l’échéance.

Les plus malins tentent de promouvoir une nouvelle technologie en sortant des disques hybrides comme Decca ou Columbia avec les dernières rééditions mixtes cd/sacd des Rolling Stones et de Bob Dylan. Pensent-ils vraiment nous refaire le coup de 1988 et nous faire investir dans des nouveaux lecteurs? Croient-ils vraiment qu’on va racheter à nouveau l’intégrale des Stones pour avoir, comme le disait superbement Philippe Manoeuvre, “Bill Wyman dans le salon”?

L’AVENIR EN VIRTUEL?

L’avenir de la musique, chacun sait, s’annonce virtuel, numérique. Le support cd va disparaître car les gens préfèrent désormais télécharger – légalement ou pas -, stocker leur discothèque sur leur pc et écouter la musique via leur i-pod.

C’est pour cela que le vinyle demeure aujourd’hui la seule façon d’écouter de la musique avec passion. Syd Barrett - Octopus... un disque qui vaut une petite fortune dans sa version originale
L’objet sera toujours plus beau que le cd et son côté inviolable ne le rend que plus précieux. Entre l’édition cd en boîtier plastique mastoc au son moyen et l’édition vinyle (avec poster dépliable et photos grand format) de l’album blanc des Beatles, le choix est vite fait. Un meuble empli de 33 tours, l’air de rien, ça a de la gueule.

Au-delà de tout cela, le vinyle a aussi une valeur historique. Avoir chez soi un vinyle de la première édition mono de 1963 de Please Please Me des Beatles, c’est un peu posséder un artéfact important de l’histoire du rock. Un témoignage. Une présence rassurante.

L’objet prend d’ailleurs encore plus de valeur si on sait que seules les versions stéréo ont été rééditées en numérique. Le mix mono d’une chanson apporte souvent son lot de surprises qui dépasse l’anecdotique. Ecoutez donc “Down In The Street” des Stooges en 45 tours mono pour vous faire une idée, le hammond sorti de nulle part qui y apparaît fait partie de ces bonnes surprises qui rendent son acquisition indispensable…

Evidemment certains disques sont précieux par leur rareté ou par leur importance historique et peuvent atteindre des sommes astronomiques. A l’inverse, on peut facilement se refaire toute la discographie de Pink Floyd sans débourser plus de 5€ par disque si on n’est pas trop regardant.

Acheter des disques récents en vinyle s’avère aussi pertinent si on prend en considération le phénomène du téléchargement. Quel intérêt y a-t-il à acheter le nouvel album de Franz Ferdinand en cd alors qu’on peut le télécharger gratuitement (en toute illégalité certes) en mp3? Acheter ce disque en vinyle et le choper sur le net relève du bon sens. On possède un objet magnifique avec une qualité sonore optimale et on le possède aussi en mp3 pour l’écouter dans son i-pod ou sur un lecteur cd traditionnel.

Qu’on ne vienne pas nous parler de morale concernant le téléchargement illégal alors que les maisons de disques essaient de nous vendre la même came encore et encore.

VINYLE ET TELECHARGEMENT, MEME COMBAT

Ne nous voilons pas la face : tout le monde télécharge aujourd’hui. Quand on dit tout le monde, on veut dire toutes les personnes possédant une connection internet et ayant un intérêt pour la musique (et les films éventuellement). Les gens ne répondant pas à ces critères ont bien souvent un ami qui le fait pour eux. Ils ont raison, pourquoi s’emmerder à payer après tout?

Acheter du vinyle est un geste militant en ce sens en même temps que l’affirmation d’un style de vie. On est à la fois dans une position réactionnaire et avant-gardiste, à la fois rustique et sophistiquée, mais avant tout un grand malade. Un toxico qui a constamment besoin de sa dose. La traque de ces objets est vaine, sans fin, aliénante souvent mais demeure la raison de vivre de certains d’entre nous. Une idée fixe qui tourne à l’obsession.

Les maisons de disques l’ont bien compris. On n’a pas vu autant de 45 tours neufs en magasin depuis l’avènement du punk. Quand les White Stripes sortent un nouveau single, il sort en triple exemplaire : un cd et deux 7 pouces (comme on appelle communément les 45 tours), avec des faces B différentes à chaque fois. Dans ces cas là, le vinyl-addict achète les yeux fermés. On a beau faire le rebelle en achetant du vinyle, on se fait toujours rattraper par le système. Voilà pourquoi télécharger est un juste retour des choses.

Tant qu’on ne pourra pas écouter les premiers Steppenwolf ou Gong avec le son d’origine autrement que sur vinyle, on passera nos journées à chiner dans les brocantes et les disquaires spécialisés pour les trouver? et nos nuits à les télécharger en mp3 dans leur version médiocre. Ainsi remplirons-nous notre de vie de petits faits divers liés à des découvertes rarissimes et pourrons-nous prétendre apprécier la musique dans sa meilleure forme. Avez-vous entendu comme la basse claque sur l’édition vinyle du dernier Whirlwind Heat? Un délice.

AUCUNE EXCUSE

En 2003, Jack White a envoyé à la presse une édition vinyle d’Elephant en guise de disque promo. Le leader des White Stripes refusait alors que son disque soit chroniqué par quelqu’un ne possédant pas de platine vinyle. Ce geste militant en a surpris plus d’un, et on a pu lire à cette occasion des commentaires choquants de la part de journalistes sensés avoir l’oreille musicale… Des anecdotes navrantes parlant de grenier poussiéreux et de matériel pas ressorti depuis des lustres.

L'album blanc des Beatles... contient quatre photos grand format, un poster dépliable, deux disques et une pochette-livret numérotée
Soyons clairs : trouver une platine vinyle n’est pas difficile. On en trouve à Darty, la plupart des Fnac et des milliers sur Ebay. Idem pour les diamants et les courroies défaillantes. Tout cela ne coûte, finalement, pas très cher. Aucune excuse n’est recevable, tout est affaire de volonté. Achetez-vous vos disques en supermarché parce que vous avez entendu une chanson à la télé ou à la radio, ou bien trainez vous chez les magasins spécialisés (Virgin, Gibert ou Fnac encore…) et sur internet pour découvrir des nouveaux trucs? Le choix de ne pas acheter de vinyle est bien souvent celui du moindre effort et du manque de temps. Un des nombreux dommage colatéraux de la consommation de masse. On trouve pourtant partout sur internet et dans les villes de taille respectable des magasins offrant un excellent choix de 33 et 45 tours (même si ce commerce tend à disparaître).

Voila pourquoi PlanetGong milite pour le retour du vinyle, ou en tout cas, pour ne pas qu’il meure. Un appel lancé pour qu’une culture ne disparaisse pas, celle des fouineurs passionés et des disquaires érudits qui rencardent sur des disques obscurs avec leur faconde rock’n’roll. La culture rock’n’roll, la culture vinyle.

Plus que jamais, cette galette de 30cm demeure, en 2006, la meilleure façon d’écouter de la musique, et même plus : une façon de voir la vie. Choisissez votre camp : Pizza surgelée ou faite maison?

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Peter Mermoz Steinhauser
Invité
Peter Mermoz Steinhauser
1 mai 2010 3 h 01 min

Vinyl Culture :Tentative d’analyse de l’argumentaire ériquien

L’attitude pro-vinyl, fort respectable à de nombreux égards, présente aussi des faiblesses, mais il est vrai que ce blog s’intitule Rock’n Roll & mauvaise foi. J’entends essayer de trier le
bon grain de l’ivraie.

1/ La vinylophilie est un choix esthétique : l’objet est beau, alors que le cd est moche, c’est une évidence. Les pochettes sublimes sont
légion : We’re only in it for the money, Camembert électrique, Volunteers, pour ne citer que qques exemples. Le format 30 cm (voire 60×30 pour les pochettes double) permet aux graphistes,
artistes, photographes, etc. de s’exprimer autrement mieux que le minuscule format du cd. La manipulation des galettes est agréable au toucher, le soin dont on les entoure participe de la valeur
qu’on accorde à leur contenu musical. Incontestable.

2/ La vinylophilie est économiquement cohérente. Utilisant le téléchargement comme un moyen de découverte (un peu la fonction de la radio pour les
+ agés), le vinylophile achète les LPs qu’il aime. Il dépense donc de l’argent pour un bel objet plutôt qu’un moche, tout en rétribuant les artistes. Moralement inattaquable.

3/ Le vinylophile n’est pas dénué d’un soupçon d’élitisme. C’est un choix d’initiés (Le vulgus qui fait ses courses à Leclerc en survêtement
achètera la dernière compile Star Ac en cd et sous blister en plus, comme pour surmochifier la chose). Le vinylophile fréquente les petits disquaires, fouine dans les bacs à la recherche de la
perle rare. Le cocktail comprend donc beaucoup de passion musicale, deux doigts de nostalgie et une larmichette de snobisme.

4/ Le vinylophile prétend que la qualité sonore du LP est supérieure à celle du cd. Le « son analogique » étant censé apporter un côté
charnel et chaleureux à la musique, le « son numérique » étant supposé froid et décharné. Là, on est dans le franchement contestable, la mauvaise foi, certes revendiquée, voire
l’irrationnel. Je développe : Clarity Vinyl a sorti récemment une édition de Blue Train de Coltrane, qui comportait à l’origine deux morceaux par face. La réédition se compose de quatre
galettes ( !), monofaces ( !), de 200 grammes( !), tournant en 45 tours bien qu’il s’agisse de 30 cm( !), et réalisées dans un vinyle sans noir de carbone pour éviter
l’électricité statique( !). Si on lit cela sur une platine haut de gamme genre

je veux bien admettre qu’on entende quelque chose d’excellent.

Mais avec des LPs ordinaires et une chaîne « normale », ce n’est pas la même chanson. Sur tous les critères objectivement mesurables (bruit de fond, bande passante, distorsion) le
numérique est supérieur. Et la fragilité du vinyle rédhibitoire. Ce qui m’amène logiquement à …

5/ La fragilité du vinyle participe de son charme. Désolé Eric, la posture romantique qui consiste à dire qu’on attacherait d’autant au plus de
prix à l’écoute du vinyle que l’on sait sa dégradation inévitable est difficilement recevable pour mon esprit, sans doute étroitement cartésien.

Conclusion : Pourquoi Peter Mermoz Steinhauser a-t-il cédé sa collec de vinyles ?

J’ai fréquenté longuement le vinyle et il faut bien admettre que la qualité des pressages français dans les 60’s et 70’s était parfois déplorable. Ainsi, le 1er exemplaire du
1er Matching Mole que j’ai acheté était décentré(oui, le trou n’était pas exactement au centre du disque), du coup le bras de la platine se baladait de gauche à droite
produisant un innommable crachouillis sur O, Caroline. Quelle misère ! Il a fallu que j’en trouve un autre exemplaire plus correct. J’ai du enregistrer mes LPs sur cassettes pour les
préserver malgré la qualité très honorable de ma platine. Mon grand frère, plus fortuné, les enregistrait sur un superbe Revox en deux pistes à 19 cm/sec immédiatement après l’achat. Pour vous
dire la dose de stress (et les frais supplémentaires) provoquée par le vinyle à l’époque où il était le support principal de la musique. L’arrivée du cd m’est apparue comme une libération :
plus de craquements sur les passages à faible modulation, son impeccable. Ne me prenez pas pour un maniaque audiophile. Un de mes premiers grands chocs musicaux a été l’enregistrement d’un
concert de Family diffusé à la TV sur Pop 2 fin 1970, avec un mini-K7, le micro devant le haut parleur du poste de TV. Souffle maximum, mais… pas de rayures ! Aujourd’hui, j’ai cédé la plus
grande partie de ma discothèque et les acquéreurs (dont certains par le biais du forum PlanetGong) m’ont remercié pour la qualité des disques. A 3,50 € le disque, je n’ai pas fait fortune, mais,
sans vouloir apparaître comme un pur philanthrope, je pense avoir fait plaisir à un certain nombre de gens en cédant ces vinyles dont je n’avais plus l’usage. J’écoute de la musique avec un
disque dur relié à un lecteur multimédia lui-même relié à ma chaîne, les titres et les pochettes s’affichant sur l’écran de la TV. Mes cds, après encodage en FLAC sur la machine, partent peu à
peu au garage…

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