Les plus observateurs parmi vous auront déjà remarqué que PlanetGong n’a pas présenté de bilan de l’année 2011 ; séchez vos larmes avec un mouchoir blanc et essayez de penser à autre chose : a priori, il n’y en aura pas. Pour le mois de janvier 2012, nous avons fait du bon travail, les nombreux courriers de félicitations et les larges sommes d’argent que nous avons reçus en attestent avec suffisamment de force pour que je n’aie pas à le rappeler davantage. Suivant un rythme de publication syncopé, PlanetGong a commencé l’année avec une tranquille assurance et a présenté quelques grands disques.
- Nouveautés
Les disques présentés dans cette section sont d’origines diverses et de styles différents : du rock’n’roll direct avec les Australiens d’Eddy Current Suppression Ring (So Many Things ), du blues rugueux avec James Leg (Solitary Pleasure) et celui plus varié de Seasick Steve (You Can’t Teach An Old Dog New Tricks), de la pop aux guitares et harmonies soignées The See See (Late Morning Light), et du beat 60s de haute facture avec The Norvins ( Yoga with Mona). Nous avons également présent les premiers albums de Bass Drum of Death (GB City) et de Shapes Have Fangs ( Dinner in the Dark), deux groupes qui devraient faire parler d’eux dans les prochains mois. Pour parfaire le tout, deux articles consacrés à des EP publiés par certains de nos artistes fétiches : Spiders de Ty Segall et Radiant Door des Crystal Stilts.
- Oldies
Après les quelques lignes consacrées à la musique psychédélique de The Move et au funk minimaliste d’ESG le mois précédent, PlanetGong s’est intéressé à deux disques de styles très différents. Le premier article fut une présentation d’un recueil de chansons du fantastique groupe néo-zélandais The Clean (Anthology, sorti par Flying Nun en 2003), le second fut un disque exemplaire de folk enregistré par Cisco Houston peu de temps avant sa mort (Cisco Houston sings the songs of Woody Guthrie, originellement publié par Vanguard en 1961).
- Les singles du dimanche
Départ exemplaire pour cette catégorie cette année : PlanetGong a ouvert l’année avec les critiques de 45 tours de « valeurs sûres » dans notre hiérarchie personnelle : Cut In the Hill Gang (Johnny Walker’s quixotic dream), The Dirtbombs (Dirtbombs play Sparks), The Eighties Matchbox B-Line Disaster (Psychosis Safari) sont autant de groupes contemporains indispensables. Pour couronner cette sélection déjà plantureuse, nous avons présenté avec le premier single de Soft Machine (Love Makes Sweet Music) une des premières pages de l’histoire de la musique psychédélique britannique.
- Rubble
PlanetGong a publié au début du mois un article sur l’avant-dernier disque de cette compilation : Eiderdown Mindfrog, qui présente des chansons oubliées de groupes et d’artistes transformés à jamais par les chansons de Syd Barrett et celles de The Move.