(679 Records 2005)
Le monde du rock doit énormément aux White Stripes. Outre le rouge et le blanc, le duo de Detroit a remis en vogue le garage-rock et l’art difficile du duo.
On a ainsi vu apparaître quelques groupes à la formation batterie/guitare – Kills, Black Keys voire même Yeah Yeah Yeahs – la plupart du temps pour un résultat convaincant. Les canadiens Death From Above 1979 s’inspirent de ces modèles et sévissent en duo. Petite différence, ils n’emploient pas un guitariste mais un bassiste.
Le résultat? Du bruit, beaucoup de bruit. Les infrasons de la basse de Jesse Keeler alimentent de riffs monumentaux la rythmique tribale et le chant hurlé de Sebastien Grainger pour un résultat dévastateur. DFA 1979 rocke et prouve qu’on peut faire beaucoup plus de bruit à deux que n’importe quel groupe de skate-punk californien. Les morceaux sont très bien écrits (“Blood On Our Hands”) et les riffs restent en mémoire dès la première écoute (“Romantic Nights”). Simple, direct. On n’utilisera pas de métaphores débiles sur la boxe car il ne s’agit que de rock ici, et du bon
Les nez d’éléphants nous rappellent que récemment cet animal a donné son nom à l’album d’un autre duo. Il sied certainement mieux à ce premier album des Death From Above 1979.
Tracklisting :
1. Turn It Out
2. Romantic Rights *
3. Going Steady
4. Go Home, Get Down
5. Blood on Our Hands *
6. Black History Month
7. Little Girl
8. Cold War
9. You’re a Woman, I’m a Machine
10. Pull Out
11. Sexy Results
Vidéos :
“Romantic Rights”