(Barsuk Records 2006)
On adore les Starlight Mints depuis leur époustouflant premier album The Dream That Stuff Was Made Of, sorti en 2000 et qui proposait une pop indé américaine de premier ordre, maniant références anglaises sixties (Kinks en premier lieu) et rock lo-fi à la façon de groupes contemporains comme les Shins ou Eels.
On a envie de crier à l’injustice : on n’a jamais vu les Flaming Lips ni les Shins (ceux dont le son se rapproche le plus d’eux) proposer un album aussi varié et inspiré que Drowaton ou, mieux, The Dream That Stuff Was Made Of. Ces deux groupes ont en commun d’être signés sur des labels puissants (Warner et Sub Pop respectivement) tandis que les Mints en changent à chaque album. Inutile de dire que trouver leurs albums est un casse-tête… Le groupe semble être victime de son approche de la musique. Leurs chansons sont trop inclassables, trop marquées du sceau de la fantaisie et de la créativité exubérante. Sommes nous encore une fois en présence d’un groupe voué à être culte ?
Tracklisting :
1. Pumpkin
2. Torts *
3. Inside of Me *
4. Pearls (Submarine #2) *
5. Seventeen Devils
6. Rhino Stomp
7. Killer *
8. Eyes of the Night *
9. Drowaton
10. Bee
11. Rosemarie
12. Sidewalk
Vidéo :
“Inside Of Me”