(Urge Records 2021)
Il s’appelle Ishka Edmeades, sort à peine de l’adolescence et publie depuis quelques années avec une régularité étonnante des disques aussi créatifs que barrés, avec des projets aux noms plus débiles les uns que les autres.
Set-Top Box, The Satanic Togas, Research Reactor Corporation… et maintenant Tee-Vee Repairmann. C’est peu de dire que ce jeune musicien australien âgé d’à peine 22 ans multiplie les projets. Ce chantre du lo-fi à l’ancienne – comme on adorait entendre Jay Reatard ou Psychedelic Horseshit en faire au milieu des années 2000 – semble créer un groupe dès qu’une idée de chanson lui vient.
Tee-Vee Repairmann (avec deux N à la fin, notez-le) est ainsi le projet powerpop/post-punk de l’artiste, avec des chansons très mélodiques enrobées de distorsion et portées par des batteries minimalistes. Comme des Clean un peu plus déglingués en somme, sauf qu’ici Edmeades joue de tous les instruments. L’EP “Patterns”, première publication sous le nom de Tee Vee Repairmann, nous a sauté aux oreilles par son enthousiasme et le côté immédiat des mélodies (“Bad Taste”, quel tube !). C’est bien simple, on n’a pas aussi été emballé par un outsider lo-fi depuis Mike Krol. Autant vous dire qu’on attend la suite avec impatience.
Tracklisting
- Bad Taste *
- Patterns
- Lights Out!
- Dirty Hands
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