Au commencement (les années soixante), il y avait les Amboy Dukes, le MC5, les Stooges… Ces glorieux anciens sont en grande partie responsables du son rock de Detroit : un son agressif, saturé, minimaliste, efficace… A la fin des années 1960, les Stooges, emmenés par Iggy Pop et les frères Asheton, produisent une musique énergique et jouissive, excitante et dangereuse. Abandonnée par l’Ig, parti depuis longtemps vers des contrées plus glamour, la scène underground Rock de Detroit va peu à peu se reconstruire autour d’un trio nommé The Gories…

Les Gories ont depuis longtemps acquis le statut de groupe culte (un terme réservé à des groupes que quasiment personne n’écoutait avant leur séparation, et qui ne vendait que très peu). Dans les premières années des White Stripes, Jack White ne manquait jamais une occasion de rappeler son admiration pour le groupe – et principalement pour Mick Collins. Chacun des membres des Gories continue son chemin de son côté : Dan Kroha est le guitariste des Demolition Doll Rods, et Peggy O’Neill tient la batterie du groupe The Darkest Hours.
Disques recommandés :
Outta Here (Crypt Records, 1992)
I Know You Fine, but How You Doin’ (New Rose, 1990) (réédité par Crypt/Matador en 1994)
Houserockin’ (Wanghead with Lips/Fanclub, 1989) (réédité par Crypt/Matador en 1994)












