(Sweet Nothing 2001)
Il ne se passe pas un mois sans qu’une nouvelle merveille garage-rock n’arrive de Detroit.
Les Von Bondies ont explosé en 2001 en faisant la première partie de la tournée mondiale des White Stripes. Ce premier album, enregistré chez et produit par Jack White, véritable pygmalihttp://tag/white-stripes/on du groupe à l’époque, est un condensé de blues-rock marécageux comme seul un groupe de la Motor City sait le faire.
L’introduction à la fuzz du morceau éponyme “Lack of communication”, suivi des hurlements de Jason Stollsteimer et de la batterie puissante de Don Blum lancent le disque de façon idéale avant que d’autres brûlots ne prennent la relève. “It came from Japan”, hymne punk (“We all hail from rock’n’roll!“) accélère encore le tempo. Plus tard, les choeurs féminins de “Going Down” nous rappellent que ce groupe compte deux filles (Carrie Smith à la basse et Marcie Bolen à la guitare) ce qui, en plus de donner une touche sexy à l’ensemble, est toujours appréciable dans un milieu hyper-macho. Arrivées la mélodie imparable de “No Sugar Mama” où les Von Bondies démontrent toute leur finesse et le blues inspiré de “Sound Of Terror”, on a compris qu’in avait affaire à un groupe classieux, fin et ouvert.
Capables d’alterner morceaux violents et ballades tout en gardant un esprit blues et garage, les Von Bondies peuvent aller très haut. On pourrait énumérer les qualités de chaque chanson pendant des heures. L’écoute de cet album est hautement recommandée car aucun morceau faible n’y figure. Mieux, ce sont tous des pépites.
Tracklisting :
1. Lack of communication *
2. It came from Japan *
3. Shallow grave
4. Going down *
5. Cass and Henry
6. Nite train
7. No sugar Mama *
8. Cryin’
9. In the act
10. Please please man
11. Sound of terror
12. Rock ‘n’ Roll nurse
Vidéo :
“Lack Of Communication” (live chez Jools Holland)
“It Came From Japan”
Vinyle :
Un disque sobre, à l’image de l’album. La photo de la pochette a été prise dans la maison que Jack et Meg White partageaient à l’époque.