(2007)
Nick Cave a décidé de se laisser pousser une grosse moustache et de se la jouer heavy rock’n’roll avec son pote violoniste-dingue-barbu Warren Ellis (leader des géniaux Dirty Three) et deux autres vieux de la vieille en pleine mid-life crisis… Et alors ? Est-on pour autant obligé de crier au génie ? On commence à en avoir marre des vieux machins qui s’y imaginent que rejouer aux cowboys les fera retrouver leur âme d’enfant (à ce propos on citera Jean-Claude Tergal qui dit fort justement qu’il vaut mieux “garder son âme d’enfant que sa bite d’enfant »).
Tracklisting :
1. Get It On *
2. No Pussy Blues *
3. Electric Alice
4. Grinderman
5. Depth Charge Ethel
6. Go Tell The Woman
7. I Don’t Need You (To Set Me Free)
8. Honey Bee (Let’s Fly To Mars) *
9. Man In The Moon
10. When My Love Comes Down
11. Love Bomb *
Vidéo :
Grinderman joue “No Pussy Blues” à Later With Jools. Morceau de l’année ?
4 commentaires
je suis d’accord avec toi dans l’ensemble, sauf quand tu parles de projet “adolescent”, quand même peu de chance que grinderman devienne la star des lycees, beaucoup trop raaaawwwww.
sinon c’est “no pussy blues” qui m’a vraiment scotché , vraiment sauvage, plus stoogien que les stooges ???
Le plus dur dans tout ça, c’est la moustache de Nick Cave !!
Tu as tout dit…dans le commentaire ! “No pussy blues” sur “The Weirdness”, c’est vrai que c’était ce qu’on attendait. Qui eut cru que ce serait Nick Cave qui redorerait le blazon des vieux rockers cette année…?
Je suis d’accord sur pas mal de choses… sauf que je le trouve vraiment formidable. Sans doute ne suis-je pas très objectif quand il s’agit de Nick Cave… il pourrait chanter avec Kylie Mynogue, je continuerai à le trouver génial (oui bon, il l’a fait, et j’ai trouvé ça génial…)
Je vois bien ce que tu veux dire avec les morceaux du milieu, qui plombent un peu l’album, j’ai eu cette impression à la première écoute, un peu déçu aussi car j’aurai préféré qu’il reste sur cette ligne rageuse. Mais en fin de compte, j’adore aussi ces morceaux du milieu…