(Island 2005)
Nouvelle sensation rock annoncée par les journaux anglais, The Bravery arrive en France précédé d’une réputation flatteuse. Ce groupe New Yorkais propose une new wave très eighties – jeu de batterie robotique, synthés omniprésents, refrains hymniques plutôt pompiers et des bonnes lignes de basse mélodiques.
Le tout se révèle quelque peu indigeste et malheureusement sonne déjà entendu. Ceux qui n’ont pas aimé “Hot Fuss” des Killers n’aimeront pas plus “The Bravery”. Seule la voix à mi-chemin entre Bono et Robert Smith de Sam Endicott, chanteur au look d’Elvis 68′, et la basse élastique de Mike H permettent de différencier ces deux groupes évoluant dans les mêmes eaux.
A l’écoute de l’album, on pense aux Cure ou à Duran Duran, “The Ring Song” et “No Brakes” sonnent comme du U2 tandis que “Swollen Summer” est à rapprocher des Strokes de Room On Fire. Tout cela génère un ennui certain mais on peut malgré tout prédire un destin doré à The Bravery, d’une part parce que ce groupe est l’incarnation même de ce que le public de 2005 en plein revival eighties attend (le succès des Killers faisant foi) et d’autre part parce que le single “Unconditional” – que l’on entend dans une pub tv (succès assuré) – pourrait bien propulser cet album vers les sommets.
Du même tonneau :
DOGS – Turn Against This Land
EDITORS – The Back Room
THE KILLS – Blood Pressures
THE STROKES – First Impressions Of Earth
THE STROKES – Comedown Machine
KINGS OF LEON – Come Around Sundown
YEAH YEAH YEAHS – It’s Blitz
KINGS OF LEON – Only By The Night
BLACK KIDS – Party Traumatic
PASSE TON BAC D’ABORD
THE KILLERS – Sam’s Town
THE STAR SPANGLES – Bazooka
Béroalde de Fuzz
Denis
Eric
Guic The Old
Infrason
Léo
Paul MacPherson
Rémi
Vincent